mardi 15 novembre 2016

MY LINA un turban , un bijou ...!


MODE ET BEAUTE | Publié également sur jet set magazine





Lina Fahoum est une jeune femme de 26 ans, journaliste de profession. Elle a fait ses études à paris et après l’obtention de son master en journalisme, elle intégra France 24 ou elle occupa différents postes : de l’assistante de rédaction à la coordination d’images en passant par le booking, les prévisions ou encore l’édition. Elle était un peu le couteau Suisse de la rédaction puisqu’ elle était formée à des postes divers et variés. Son expérience au sein de cette rédaction a été très enrichissante mais aussi très fatigante, le rythme de travail était très dur avec des réveils à 3h du matin pour enchainer des piges de nuits, il lui a été difficile de tenir sur la durée.










« Un beau jour je me suis réveillée et j’ai décidé de faire le point sur ma vie. Je passais le plus clair de mon temps au travail sans jamais pouvoir profiter de la vie et de ses petits plaisirs. Je rêvais de faire du théâtre, de la peinture, de faire de la création ….Que cela ne tienne ! J’ai pris la décision de tout arrêter et de faire mon retour définitif à Tunis. Ça n’a pas été facile mais je ne le regrette pas du tout » nous confie Lina.




À Paris avec le rythme infernal qu’elle menait elle avait rarement le temps d’aller chez le coiffeur ou l’esthéticienne pour se faire belle. Du coup elle a commencé à mettre des Turbans ainsi que des bandeaux qu’elle trouvait dans les commerces pour camoufler ses cheveux gras (pas très sexy je sais) et à sa grande surprise c’est devenue sa solution miracle. "Tout de suite je me trouvais embellie, ca donnait une touche d’élégance et un style original. Dés lors c’est devenue pour moi l’Accessoire de mode indispensable. "






La particularité du Turbans et des bandeaux en général c’est qu’ils sont intemporels et universels. De la Perse antique à la France d’après guerre le Turbans est à la mode orné de plumes ou même de pierres précieuses.
Le turban et les bandeaux sont des accessoires très utiles qu’on peut porter en toute saison et en toute occasion.

Lina travaille différentes textures comme le velours pour l’hiver ou encore le satin de soie pour les grandes occasions et la mousseline ou le jersey qu’on peut mettre en journée car très confortable.
Elle se fournit en tissus chez des grossistes locaux et pour les accessoires elle chine un peu partout à Tunis, à Istanbul en passant par paris. C’est au feeling et aucun model ne ressemble à l’autre.







Pour elle sa plus grande source d’inspiration, reste Loulou de La Falaise qui fut autrefois la reine de toutes les muses d’yves Saint Laurent. Elle portrait beaucoup d’accessoires, des bijoux et en particulier de très beaux Turbans. Elle disait d’ailleurs souvent “ Les accessoires ont un rôle important dans nos vies stressantes. Si vous sortez diner et que vous n’avez pas le temps de rentrer vous changer vous pouvez enlever votre veste et mettre un bijou ou un joli turban. C’est beaucoup plus facile que de porter une robe de soirée dans le métro”.

Lina démarre désormais sa marque Mylina et sachant qu’elle est mon amie d’enfance, nous avons, ses proches et moi accepté de poser face à l’objectif du talentueux photographe Rock Raven.









En avant première pour Jet Set Magazine, voici le résultat d’un shooting improvisé mais je pense réussi ! A vous de juger !

Farah elkadhi

Parfois Home is : l'experience "Parfois" en Tunisie

L’expérience « ParfoisHomeis » ! Inoubliable !

Life style | Publié le 14.11.2016 sur jet set magazine



Début octobre, j’ai été contactée par l’agence événementielle « M-event » de Meriem Azzouz, pour faire partie de l’expérience parfoishomeis.

Parfois est une marque portugaise d’accessoires qui s’est implantée en Tunisie depuis peu et qui cartonne. J’avais déjà été à l’inauguration de leur boutique au Tunisia Mall, et j’y suis retournée plusieurs fois depuis. Seulement je n’avais aucune idée de ce que cette marque nous préparait.

En effet, il fallait être dispo pendant 2 jours et 2 nuits et prévoir quelques tenues, le tout sans poser de questions !

Je vais vous raconter en quelques lignes cette expérience que j’ai vécue en compagnie de huit autres bloggeuses instabloggeuses, youtubeuses ou snapchateuses !

Tout d’abord, un rendez vous nous a été donné au Tunisia Mall le lundi soir, ou nous attendait l’équipe de Parfois Tunisie. On nous a demandé de choisir des accessoires. Pour ma part, en tant que « hat-addict », j’ai choisi un chapeau dans un vieux rose avec son sautoir assorti !

A l’extérieur une fiat 500 avec chauffeur, attendait chaque paire de bloggeuse pour les conduire avec leurs valises à la Villa Bleue, une maison d’hôtes perchée sur les hauteurs de Sidi Bou Saïd.






Arrivées à la Villa Bleue, on conduisit chaque bloggeuse à la chambre dans laquelle elle passerait deux nuits.

Une fois entrée dans la mienne suivie de cameras, j’ai découvert plein de jolies surprises qui m’ont enfin fait comprendre ce que la marque voulait dire par « parfois home is ». Tout a été minutieusement préparé pour que je me sente je comme chez moi. Un énorme coussin avec mon prénom était posé sur le lit de ma suite « Olivier », accompagné d’un bouquet de fleur sur lequel un papier était épinglé, avec mon nom écrit en calligraphies arabe.





Un mug était posé sur le mini bar sur lequel était aussi inscrit mon nom. Mais ce que j’ai adoré, c’est le cadre avec 4 de mes photos en noir et blanc au dessus de mon lit, dénichée de mon compte instagram ou mon blog. Ma réaction a été filmée en directe, elle était imminente et spontanée ! En gros, j’ai sauté sur le lit, embrassé mes photos comme si je les voyais pour la première fois puis posté 15 vidéos sur snapchat !







Ils avaient tout compris, pour faire plaisir a une narcissique, il ne fallait pas mettre des miroirs partout mais presque !


Apres m’être remise de mes émotions, j’ai été au restaurant de l’hôtel, ou un diner nous attendait avec deux femmes de l’équipe de Parfois Portugal.

Nous avons fait un tour de table pendant lequel chacune d’entre nous s’est présentée à Suzanna et Lisa. Walid Menaa et son épouse Feriel était aussi avec nous, ainsi que quelques journalistes, cameraman et photographes.








Apres un bon diner et quelques petits cocktails, il a bien sur fallu que je fasse l’intéressante et que je me mette à chanter me croyant dans un karaoké un mercredi soir au Saint - Tropez Gammarth !

Tout ça, avant d’entamer une bonne nuit de sommeil dans mon nouveau « chez-moi ».

Mardi matin, nous nous sommes réveillées tôt pour prendre le petit déjeuner ensemble au restaurant de l’hôtel avant de retrouver nos fiat 500 et nos chauffeurs respectifs.





Raya Bouallegue et moi étions ensemble et je pense que notre chauffeur se souviendra de nous pendant très longtemps avec nos crises de fous rire, notre musique à fond et nos danses endiablées !

On s’est ensuite rendue au restaurant Babboucha au berges du Lac , ou le chef Aly Dey Deli , nous attendait pour un atelier cuisine.








 Il nous a appris à faire un tartare de daurade. De mon coté j’ai réussi à faire le seul tartare de daurade « cuit » ! J’ai tellement mis de citron que mon plat n’avait plus la même couleur que les autres ! C’était assez drôle comme expérience, surtout pour quelqu’un qui ne sait faire que des steaks ou des pates !
























 J’ai quand même trouvé le moyen de transformer mon tablier en petite robe fashion en le raccourcissant et en mettant le nœud devant comme une petite ceinture des années 70 !





Nous avons déjeuné tous ensembles avant de retourner à l’hôtel pour de nouvelles surprises !





Une fois arrivée dans la chambre j’ai retrouvé le make-up artist Steevy, que j’adore ! Je me suis douchée et changée et il m’a maquillée et coiffée avant que je n’aille choisir des accessoires de la nouvelle collection Parfois , exposée en avant première . Chaque bloggeuse allait se faire shooter par des photographes professionnels.








J’ai adoré poser comme toujours ! Je prends toujours cela pour un moment de rigolade ! Mais j’ai aussi beaucoup aimé la nouvelle collection de Parfois. Des sacs en tweed ou en cuir imprimé, des colliers à couper le souffle, ainsi que des montres et des bracelets très originaux. J’avais envie de tout embarquer avec moi !





Pour les sacs, Beaucoup de noir, mais aussi des couleurs hivernales comme le bordeaux, le vert militaire ou le bleu marine, mélangées à des couleurs chaudes telles que le jaune moutarde ou le rose fushia. Quant aux accessoires, les couleurs basics sont toujours présentes comme le noir et doré et le noir et argenté avec des nouveautés dans les formes comme les colliers ras-du-cou imprimés et fleuris.





A la fin du shooting , une conférence de presse a été donnée. Autour de l’une des piscines de la villa bleue, était exposée la nouvelle collection pour les yeux curieux des journalistes qui la découvraient en buvant un cocktail concocté par Amara, et en écoutant la délicieuse voix de la chanteuse live.

Nous avons aussi pris des photos pour Jet Set Magazine et devant la sharing box afin d’immortaliser ce délicieux moment.

J’ai été ravie d’apprendre pendant la conférence de presse que parfois se mettait dorénavant à confectionner des vêtements de prêt à porter. Je trouve que cette marque créée déjà des accessoires de qualité et moderne à des prix tres abordables.







Le soir, nous nous sommes rendus au restaurant El Firma pour la fameuse soirée Memories mixée par DJ Bach, mais avant de quitter l’hôtel, Suzanna a préparé pour toutes les bloggeuses un paquet contenant un sac de la nouvelle collection ! Ayant flashée sur le mien, j’ai troqué un jumbo de Chanel pour mon nouveau sac Parfois aux couleurs pastelles.

Nous sommes donc allés à El Firma où d’autres invités étaient présents : célébrités tunisiennes, designers, journalistes, bloggueurs etc…

C’était aussi l’occasion de fêter l’anniversaire de celui qui nous apporta cette fabuleuse marque en Tunisie , un homme au grand cœur : Walid Menaa.







Une fois la soirée finie, nous sommes reparties à la Villa Bleue, pour passer cette seconde et dernière nuit dans ce qui était devenu notre « home ».

J’ai adoré cette expérience. J’ai eu l’impression de vivre dans une petite téléréalité, un genre de Loft Story ou aucune d’entre nous ne ressemblait à Loana fort heureusement !

Je remercie tous ceux qui ont contribué à cette expérience et j’espère faire partie du jeu si un jour elle se renouvelle.

Farah El Kadhi

Quand Beko m'invita à jouer un match de foot à Camp Nou


Life style | 


En juillet dernier, Beko, la marque internationale d’électroménager, m’a invité à Barcelone, en tant que digital influencer, pour participer à une expérience très enrichissante.

Je vais vous raconter en quelques lignes et évidement à ma manière, mon petit séjour !

Tout a commencé au mois de juin dernier, lorsque Beko me contacta (à travers son agence digitale en Afrique du Nord InfoChallenge) pour me demander si j’étais intéressée par cette expérience, en m’expliquant brièvement de quoi il s’agissait.

Beko est l’un des rares sponsors du prestigieux club FC Barcelone, et cette marque lance chaque année depuis deux ans un concours dans le monde entier, ou est demandé aux amateurs de football d’envoyer une photo « originale » d’eux sur laquelle ils jouent au foot.

Ainsi, une vingtaine de joueurs amateurs ont été choisis pour participer à l’expérience Beko « Time 2 play ». Mais pas seulement, Beko a aussi choisi une dizaine « d’influenceurs » pour assurer la médiatisation de leur évènement partout dans le monde.

Pendant quelques jours, tout le groupe devait suivre un programme riche : visite de Camp Nou le fameux stade de l’équipe de Barça qui abrite aussi le musée dédié à l’équipe, des entrainements avec les coaches de barca, des déjeuners et des diners évidemment, et pour couronner le tout, jouer un match en plein milieu du mythique stade Camp Nou !

Dans les semaines qui suivirent, j’étais à Paris pour la Fashion Week, lorsque j’ai reçu un coup de fil me disant que j’avais été choisie pour représenter la Tunisie !

Je m’envole donc pour Barcelone, une ville que j’adore et dans laquelle j’ai des souvenirs extraordinaires avec mes copines. Sauf que cette fois ci, j’allais devoir troquer mes Jimmy Choo de 12 centimètres pour des crampons !

JOUR 1 : Paris-Barcelone

J’arrive à l’aéroport de Barcelone dans l’après-midi quand un belle femme m’accueille et me dirige vers la berline qui me déposera à l’hôtel.

Arrivée au Crowne Plaza, on me remet à la réception, avec la clé de ma chambre, un grand paquet en carton dans lequel Beko m’a préparé une tenue de sport, un ballon, une gourde... j’ai des sueurs froides, je me dis que ça n’a pas l’air d’être de la rigolade, et que la petite Life Style bloggeuse qui adore poster des photos d’elle en tenues « fashion » , va devoir faire du sport… du sport oui ! Avec un grand S !




Définition de sport : nom « masculin » : activité que je n’ai pas pratiqué depuis le bac (ou presque) car elle fait transpirer, se pratique généralement en chaussures plates, cheveux attachés et ongles courts !
Je me retire dans mes appartements... (En d’autres termes, je monte dans ma chambre prendre une douche !) avant de retrouver toutes les personnes qui participent à l’expérience dans le restaurant de l’hôtel.
Arrivée au restaurant, ou un diner était donné en l’honneur des « winners » je réalisais que nous n’étions que quatre filles sur une trentaine de participants.

En terme de statistiques, cela reviendrait à dire que je me ferais draguer cinq fois plus et que je toucherais le ballon 15 fois moins, lors des entrainements et du match, ce qui n’est pas plus mal !

Une fois le diner et le discours des représentants de Beko terminés, nous nous sommes rendus dans une salle de conférence de l’hôtel pour regarder le match France-Allemagne de l’Euro 2016.

J’en ai profité pour sympathiser avec quelques participants, notamment un digital influencer et web-comédien marocain « Khalid Sherif », toujours accroché à son téléphone, partageant tout ce qu’il vit avec ses fans et abonnés !

Jour 2 : rencontres et découvertes

Dur réveil, douche froide et petit dej des champions au resto de l’hôtel.

Deux bus officiels du FC Barcelone nous attendent devant l’entrée. « Nous » ? Des joueurs amateurs, et quelques pro, tous habillés en maillots de la prestigieuse équipe. Je regarde le sol. Je suis la seule à porter des New Balance... Et je suis encerclée de crampons !








On se rend à la cité sportive Joan Gamper pour une visite guidée des lieux, une conférence de presse puis un entrainement avec les coaches de l’équipe.

Pendant les entrainements je découvre des Freestylers parmi nous, les plus connus sont les « F2 freestylers », deux beaux-gosses Billy Wingrove et Jeremy Lynch dont le nombre de followers sur Instagram dépasse largement le mien puisqu’ils ont plus de 3millions d’abonnés. Totalement sponsorisés par Adidas, ces deux joueurs, basés à Londres, publient des vidéos sur YouTube dans lesquelles ils font des acrobaties avec leur ballon !



J’ai aussi rencontré la « freestyleuse » Indie Cowie. Cette belle américaine élancée de 22 ans est la plus célèbre de sa catégorie. Elle est sponsorisée par Nike et poste des vidéos de freestyle extraordinaires. C’est aussi celle qui deviendra mon amie !



Lorsque j’ai vu la relation qu’avait les freestylers avec le ballon pendant les entrainements, je me suis rendue compte que j’avais deux pieds gauches !

C’est plus sous la douche que sur le terrain, que je me suis retrouvée dans mon élément, puisque l’écho des murs fait de moi une excellente chanteuse de salle de bain ! J’ai donc fais mon show dans les vestiaires des filles !

Par la suite, toujours dans le bus du FC Barcelone, nous nous sommes rendus en ville dans un très bon restaurant japonais. Le plus drôle était de circuler dans ces bus aux vitres teintées, et de se prendre pour Messi ou Suarez lorsque des passants le prennent en photos, pensant que les joueurs sont à l’intérieur !

De retour à l’hôtel, je jette les New balance et ce short qui ne me représentait pas du tout (puisqu’il m’arrivait presque aux genoux) et je m’affale sur mon lit pour un petit somme, avant d’enfiler un marcel et une petite jupe accessoirisés par une bandoulière et des sandales Chanel ! Je redeviendrai moi-même jusqu’au lendemain !

L’après-midi, nous nous sommes rendus à Camp Nou , le stade du FC Barcelone. Visite guidée du musée et du stade avant un diner à l’intérieur du salon d’honneur. Au menu, champagne et filet-mignon, musique et pause-photos ! C’était l’occasion de faire connaissance avec le reste des participants, la plupart sympathiques, drôles et parfois dragueurs ! Mais le moins que je puisse dire, c’est que j’en garde un excellent souvenir.






La nuit tombée, ayant des ami s Tunisiens à Barcelone, j’en ai profité pour sortir avec eux ! Peut-être la sortie de trop…

Jour 3: Le grand match! It’s «Time2play»

FRA-CA-SSEE ! J’ai dû mettre 15 réveils pour pouvoir être à l’heure à la réception de l’hôtel. J’ai dormi 3 heures... si ce n’est moins ! Je cache mes horribles cernes sous mes énormes lunettes noires et essaye par tous les moyens d’être en forme : café, jus d’orange et boissons énergisantes.

C’est le grand jour, un match au stade à Camp Nou, et ce ne sera pas du Baby-foot !






On commence par se changer dans les vestiaires officiels des joueurs, puis, filmés, photographiés et applaudis, on se retrouve sur le terrain avec ce fond sonore des chants des supporters du Barca qui raisonnent dans les couloirs menant au terrain. Tout se déroule comme un véritable match, sauf que nous avons tous les mêmes maillots donc dans tous les cas c’est « BARCA » qui gagnera !


90 minutes de jeu, mais je ne joue qu’une partie de la première mi-temps. Croyez-moi, c’était pour moi déjà beaucoup, surtout sous un grand soleil, une température supérieure à 30 degrés et mon Hang over!
On nous prépare un petit cocktail et quelques winners ou « influenceurs » doivent déjà se rendre à l’aéroport. L’expérience Beko est déjà terminée, mais pas pour moi, puisque je rentre le lendemain.

Les derniers voyageurs et moi remontons dans le bus officiel pour nous rendre à l’hôtel, sauf qu’avec la fatigue due à la soirée folle de la veille et celle du match, je m’allonge dans le fond du bus jusqu’à ce que je m’endorme.

Plus d’une heure plus tard, je me réveille car je sens le bus s’arrêter. J’ouvre les yeux.. Mais ou suis-je ? Je suis seule dans le bus avec le chauffeur ! Personne n’a remarqué que je dormais et me voici dans un hangar à une vingtaine de kilomètres de Barcelone ! Le chauffeur n’en croit pas ses yeux ! Ma silhouette lui apparait telle celle d’un fantôme ! Le fantôme du bus ! Il me commande un taxi et je retourne à l’hôtel rejoindre les autres pour leur raconter ma péripétie !



Après-midi off , j’en profite pour faire un peu de shopping avant d’aller déguster une paella traditionnelle et une bonne « Sangria di cava » avec Indie Cowie sur le Porto Olympico ! Puis passage obligé au W hôtel pour un apéro.



Fini la Faf sportive ! Je reprends les rennes et me transforme en guide touristique spécialisé dans les sorties branchées de la ville !

Un peu plus tard dans l’après-midi on se rend à la « Fontana Magica » juste à côté de l’hôtel Crowne Plaza ou nous séjournons, de quoi retrouver notre âme d’enfant et de faire les touristes en plein Gay Pride !



La nuit, je passe une petite soirée à l’hôtel avec les participants qui restent, à base d’échanges de mails, de photos et de numéros de téléphone.

Tôt le matin, un van est venu nous chercher à l’hôtel pour nous emmener à l’aéroport. Je suis fatiguée courbaturée mais je survie ! Je ferais Barcelone-Rome, puis Rome-Tunis, pour retrouver amis et famille à qui je raconterai ce séjour inoubliable dont je garde un excellent souvenir.

Je remercie toute l’équipe de Beko qui s’est très bien occupée de nous, le FC barcelone et InfoChallenge pour cette expérience que je serai honorée de revivre l’an prochain !

FARAH ELKADHI

Coup de coeur pour kountil by meriam doghri

 Kountil by Meriam Doghri

Beauté et mode | publié également sur jet set magazine


Notre créatrice de la semaine s’appelle Meriam Doghri, elle est âgée de 27 ans, est mariée mais est surtout la « mère » fondatrice de Kountil.

Petite, elle adorait déjà mélanger les couleurs et les matières. Elle transformait ses jeans et ses baskets, tout en créant elle-même ses accessoires. 

Elle a toujours été attirée par le milieu de la création, et en particulier par le textile ce qui l’amena à s’intéresser aux couleurs, matières et imprimés avant qu’ils ne se transforment en vêtements ou accessoires.

Ayant toujours été passionnée par les dentelles et les broderies d’antan, et en particulier le travail du Kountil, (fil d’or ou d’argent brodé sur les habits traditionnels de mariage) elle s’y intéressa donc pour son projet de fin d’études où elle travailla sur des fragments de tissus anciens, récupérés de « Fouta et Blouza » d’époque, et autres tenues traditionnelles de nos régions.
Après un Bachelor en design textile et mode (LISAA et ESAFC Paris) et une expérience professionnelle en poche, Meriam décide de rentrer en Tunisie peu de temps après la révolution des jasmins. Elle se plonge alors dans un univers particulier et crée sa marque « Kountil », 100% tunisienne.
L’originalité de son produit (qui, en apparence a une forme simple) découle de la mixité des tissus et des couleurs qui le composent : un patchwork de motifs géométriques et fleuris qui se superposent, parfois entrecoupés par la célèbre rayure de notre « fouta » nationale, avec un soupçon de broderies et de paillettes vintage, le tout saupoudré de pompons de laine faits mains, aux couleurs acidulées.

Ainsi, la « Kountilette » est une éternelle femme-enfant, qui incarne à la fois la nostalgie de notre enfance, l’innocence, la douceur et l’originalité.

Meriam aime le travail de la Wax (tissu africain), les couleurs, mais surtout les dessins géométriques lorsqu’ils sont assimilés aux fleurs. La matière est cirée, ce qui donne un aspect lisse et brillant au sac ou à la pochette. Elle travaille principalement avec la cotonnade imprimée, le Liberty, le lin et le jean : des textures plus ou moins douces et lavables. Elle essaye d’acheter toutes ses matières en Tunisie mais profite tout de même de ses voyages pour intégrer dans sa collection en cours, un souvenir du pays qu’elle a visité. Ses produits sont donc uniques et créés en petites séries.
Depuis maintenant deux ans, Meriem collabore avec une artisane en tapisserie de laine sur une collection de tapis et coussins entièrement réalisés à la main, aux formes et aspects ludiques. 

La « babouche » traditionnelle (bien entendu, revisitée) n’a pas échappée à la garde robe de la Kountilette! Meriam l’a ainsi travaillée en collaboration avec un artisan de notre Médina. 
Aujourd’hui, notre créatrice de la semaine vit entre Montréal et Tunis et prévoit d’exporter ses accessoires « Made in Tunisia » en Amérique du Nord. Elle a choisit Jet Set Magazine pour vous faire découvrir son nouveau logo, toujours original, dont la conception a été réalisée par « ChezNelly ».
avec mon sac de plage kountil a ALEMAGOU mykonos - greece


Parmi ses ambitions et projets, figure l’ouverture d’un premier Concept Store Kountil qui exposera son travail ainsi que celui de plusieurs artistes et artisans tout droit venus de notre beau pays.

En attendant, on peut faire le plein d’accessoires pour nos cadeaux de fin d’année (sacs, pochettes, bracelets…) à l’atelier Kountil ouvert du Lundi au Samedi de 9h à 15h. Pour plus d'infos, kountilaccessoires@gmail.com, tel: 29380140, Instagram: md.kountil


Farah Elkadhi

Les vestes à avoir imperativement dans la garde-robe de la fashionista

Les vestes à avoir impérativement dans la garde-robe de la fashionista

Beauté et mode | 


L’hiver est là, et si votre garde robe n’est pas bien garnie de vestes pour vous tenir chaud, c’est la grippe assurée ! Alors comment rester stylée sans avoir l’air d’un boudin sous votre col roulé ? Il faut savoir varier et trouver les coupes adéquates ! Voici les vestes que selon moi, la garde-robe d’une « fashionista » digne de ce nom doit contenir :



La veste classique cintrée et le blazer : indémodable et pratique notamment si vous travaillez dans un bureau ! Une veste de tailleur pour des journées de boulot sans fin, ou plus moderne lorsqu’elle est portée sur un haut stylé avec un jean et des escarpins.




Le trench : il remplace le vieil imper de maman, son caban et son parka. Le trench nous donne un look «  british » indémodable tout en nous protégeant  des intempéries. Le trench est idéal sur une robe, avec une belle écharpe et des escarpins. Un chapeau peut nous donner une petite touche glamour et chic à notre tenue.




La cape : Non, je ne parle pas de la cape de Superman! Idéale sur une robe ou jupe, la longueur de la cape doit légèrement dépasser celle de notre petite robe et  non l’inverse. Elle peut très bien se porter avec un pantalon qui soit le plus serré possible. Ce n’est pas très « fashion » de porter une cape avec un pantalon évasé. Le détail en plus que j’apprécie particulièrement est de porter de longs gants avec votre cape.




La fourrure : Idéale le soir pour certaines occasions, ou les journées de grand froid, la fourrure reste un must que la fasionista doit absolument posséder dans sa garde robe. Beaucoup craquent pour un beau vison ou chinchilla, d’autres préfèrent le lapin ou le renard. Hélas, en général, c’est le budget qui choisit pour nous! Les vestes Bi-matières donnent un coté plus moderne à la fourrure classique. Celle-ci se mêle bien au cuir ou au cachemire.  Pour les fans de BB (Brigitte Bardot), il existe des matières synthétiques très douces et nobles sans pour autant être de la vraie peau.




Le perfecto : c’est cette petite veste en cuir qui permet  à une tenue simple terne ou monotone de devenir In ! Porté sur une robe ou avec un jean, le perfecto vous rend « perfect » avec un look rock and chic ! 




La doudoune (avec et sans manches) : la doudoune est la veste la plus pratique pour les journées hivernales. De nos jours, elle nous évite d’attraper froid tout en nous rendant  « fashion ». La doudoune se porte très bien sur un jean ou une petite robe, mais de préférence avec des chaussures plates telles que des bottes fourrées ou encore des baskets. A éviter sur une longue robe de soirée et des talons. La doudoune sans manches quant à elle, si elle est assez légère peut se porter sous un blouson en cuir pour un joli look sport-chic.

FARAH ELKADHI